Bonjour,
Suite à la demande d'informations concernant ma technique général pour ma prospection, je voudrais partager ma façon de procéder. Attention, celle-ci est la mienne et n'est peut être pas la meilleur mais j'y trouve mon compte et elle correspond au bien être de la faune sauvage.
Je cite:
Avant chaque "reportage" que je souhaite faire sur une variété, je me renseigne beaucoup sur l'espèce, ses mœurs, sa façon de vivre, son biotope... Je pense que ça fait une très grande partie du boulot.
Lorsque je pars en repérage, j'essaye de me fixer une variété d'oiseau. Si par exemple je suis en mode pics (ce que j'adore) je vrais donc prospecter des zones de bois clairsemés avec des arbres avec de gros troncs. En effet comme nous le savons, ces oiseaux creusent des loges pour y installer les œufs et les couver. Comme je l'ai dit plus haut, j'essaye de me cantonner à une espèce mais je ne suis pas réfractaire si je trouve une autre activité intéressante.(1) Avoir les yeux bien ouverts, être attentif à chaque mouvements et avoir les oreilles très réceptives sont vraiment importants. Pendant que les pics creusent les loges, je me souviens les avoir entendus tambouriner quelques jours et essayer de m'y approcher furtivement. Là parfois, s'ils font une nouvelle loge, un tas de copeaux se trouve sur le sol. A partir de là, un processus de camouflage et de patience rentre en jeu pour déterminer le stade de leur avancement. Les cris d'alerte, les chants de période nuptiale m'ont beaucoup aidé à identifier les espèces.
Je cite:
Je vais re-donner l'exemple de mes pics verts.
Après avoir remarqué des cris d'alertes et des vas et viens du pic vert dans une zone restreinte, je me suis caché entre des arbres et plein de feuillus en ayant les yeux fixés sur un loge fraichement faite. Là, je me suis rendu compte qu'un couple de sitelle avait pris possession de la loge et ils avaient commencé à rétrécir leur trou avec de la boue mélangé à de la salive! (2) Quelques jours plus tard, j'y suis retourné et forcé de voir que la fameuse boue avait disparut et qu'il n'y avait plus d'activités. Je décide quand même de me re-camoufler et y attendre pour voir ce qu'il se passait. Quelques heures plus tard, j'ai vu un grand bec pointer le bout de son nez.(3) Le pic avait retrouver sa loge. A partir de là, j'ai pris mon calendrier et j'ai estimer la date d'éclosion des petits. Je n'y suis pas retourné de quinze au jour par peur de faire peur aux parents et au risque qu'ils abandonnent leur oisillons. Les jours suivant "ma date prévue", une visite des lieux m'a permis d'entendre les bébés en train de réclamer de la nourriture. Toujours pas respect des pics, je décide d'y retourner quinze jours après pour assister à leur sortie.
Mes affûts sont de préférences le matin de bonne heure. En général les lumières douces du matin rendent les photos avec des teintes pastelles. Aussi les ombres sont sympas plutôt qu'une lumières franches. De plus j'ai remarqué que les pics étaient plus actifs le matin quand leurs bébés réclament à manger. Perso je n'arrive pas de nuit. Il est sûre que pour le bien être il le faudrait pour pas qu'ils nous voient arriver. Pour le temps passé dans mes affût, je ne pourrai le quantifier. Parfois je suis resté 5 heures et d'autre fois 3 heures. Je m'adapte aussi à la présence animale.
Pour résumer, je pense qu'une connaissance des espèces est nécessaire. De la prospection, être très attentif à la vie mais également beaucoup de patience.
Je le redis, ceci est mon expérience passée sur ces pics. Peut être qu'il y a bien meilleur. Peut être qu'il y a bien pire mais j'estime avoir respecter les oiseaux et je me suis régalé.
N'hésitez pas si d'autres questions ou même des suggestions.
Quelques photos pour animer ma prospection :
1 - Voilà un exemple où être attentif paye. J'ai eu la chance pendant que les sitelles avaient pris possession de la loge de les voir s'accoupler à quelques mètres de moi.
2 - La fameuse sitelle bouchant le trou de la loge d'où son nom torchepot.
3 - Le bec du pic vert. Il m'avait repéré et extrêmement craintif, il m'a fait voir qu'un morceau de son visage. Je l'ai laissé en paix.
Suite à la demande d'informations concernant ma technique général pour ma prospection, je voudrais partager ma façon de procéder. Attention, celle-ci est la mienne et n'est peut être pas la meilleur mais j'y trouve mon compte et elle correspond au bien être de la faune sauvage.
Je cite:
Comment se passe tes repérages, quel indices tu recherches, est que les oiseaux sont vraiment cantonnés à des secteurs ou non?
Avant chaque "reportage" que je souhaite faire sur une variété, je me renseigne beaucoup sur l'espèce, ses mœurs, sa façon de vivre, son biotope... Je pense que ça fait une très grande partie du boulot.
Lorsque je pars en repérage, j'essaye de me fixer une variété d'oiseau. Si par exemple je suis en mode pics (ce que j'adore) je vrais donc prospecter des zones de bois clairsemés avec des arbres avec de gros troncs. En effet comme nous le savons, ces oiseaux creusent des loges pour y installer les œufs et les couver. Comme je l'ai dit plus haut, j'essaye de me cantonner à une espèce mais je ne suis pas réfractaire si je trouve une autre activité intéressante.(1) Avoir les yeux bien ouverts, être attentif à chaque mouvements et avoir les oreilles très réceptives sont vraiment importants. Pendant que les pics creusent les loges, je me souviens les avoir entendus tambouriner quelques jours et essayer de m'y approcher furtivement. Là parfois, s'ils font une nouvelle loge, un tas de copeaux se trouve sur le sol. A partir de là, un processus de camouflage et de patience rentre en jeu pour déterminer le stade de leur avancement. Les cris d'alerte, les chants de période nuptiale m'ont beaucoup aidé à identifier les espèces.
Je cite:
Comment se passe aussi tes affûts? Matin, journée? Faut il impérativement arriver de nuit? Combien d'heure y restes-tu?
Je vais re-donner l'exemple de mes pics verts.
Après avoir remarqué des cris d'alertes et des vas et viens du pic vert dans une zone restreinte, je me suis caché entre des arbres et plein de feuillus en ayant les yeux fixés sur un loge fraichement faite. Là, je me suis rendu compte qu'un couple de sitelle avait pris possession de la loge et ils avaient commencé à rétrécir leur trou avec de la boue mélangé à de la salive! (2) Quelques jours plus tard, j'y suis retourné et forcé de voir que la fameuse boue avait disparut et qu'il n'y avait plus d'activités. Je décide quand même de me re-camoufler et y attendre pour voir ce qu'il se passait. Quelques heures plus tard, j'ai vu un grand bec pointer le bout de son nez.(3) Le pic avait retrouver sa loge. A partir de là, j'ai pris mon calendrier et j'ai estimer la date d'éclosion des petits. Je n'y suis pas retourné de quinze au jour par peur de faire peur aux parents et au risque qu'ils abandonnent leur oisillons. Les jours suivant "ma date prévue", une visite des lieux m'a permis d'entendre les bébés en train de réclamer de la nourriture. Toujours pas respect des pics, je décide d'y retourner quinze jours après pour assister à leur sortie.
Mes affûts sont de préférences le matin de bonne heure. En général les lumières douces du matin rendent les photos avec des teintes pastelles. Aussi les ombres sont sympas plutôt qu'une lumières franches. De plus j'ai remarqué que les pics étaient plus actifs le matin quand leurs bébés réclament à manger. Perso je n'arrive pas de nuit. Il est sûre que pour le bien être il le faudrait pour pas qu'ils nous voient arriver. Pour le temps passé dans mes affût, je ne pourrai le quantifier. Parfois je suis resté 5 heures et d'autre fois 3 heures. Je m'adapte aussi à la présence animale.
Pour résumer, je pense qu'une connaissance des espèces est nécessaire. De la prospection, être très attentif à la vie mais également beaucoup de patience.
Je le redis, ceci est mon expérience passée sur ces pics. Peut être qu'il y a bien meilleur. Peut être qu'il y a bien pire mais j'estime avoir respecter les oiseaux et je me suis régalé.
N'hésitez pas si d'autres questions ou même des suggestions.
Quelques photos pour animer ma prospection :
1 - Voilà un exemple où être attentif paye. J'ai eu la chance pendant que les sitelles avaient pris possession de la loge de les voir s'accoupler à quelques mètres de moi.
2 - La fameuse sitelle bouchant le trou de la loge d'où son nom torchepot.
3 - Le bec du pic vert. Il m'avait repéré et extrêmement craintif, il m'a fait voir qu'un morceau de son visage. Je l'ai laissé en paix.